Journée aux archives départementales de Paris

Une fois n’est pas coutume j’ai pris une journée de congé pour me rendre aux archives départementales de Paris (anciennement archives de la Seine), situées à deux pas de la porte des lilas. Mon objectif principal était de récupérer les dossiers d’admission aux enfants assistés de la Seine de mes arrière-grands-parents.

Il y a toujours un peu d’excitation, et d’appréhension, car ces journées sont rares, et je ne sais jamais si je trouverais les documents recherchés. J’étais sur place dès l’ouverture, pour profiter au maximum du temps disponible.

La préparation

Au cours de mes recherches je note les documents que je devrai chercher aux archives. J’utilise tous les instruments de recherche disponibles en ligne pour trouver les cotes des documents.

Par exemple, pour les dossiers d’admission aux enfants assistés de la Seine de mes arrière-grands-parents, j’avais trouvé le matricule d’admission, et les cotes des dossiers correspondants grâce au guide de recherche disponible en ligne.

Quand je décide de me rendre sur place, je fais une liste des cotes dont j’ai besoin par ordre de priorité.

Exemple de notes dans OneNote.

Pensez à l’inscription : A la première visite, renseignez-vous des modalités d’inscription pour obtenir une carte de lecteur (dossier à remplir avant, photos, etc.). Il serait dommage de se déplacer pour être bloqué dès l’entrée.

Préparer son matériel : feuilles de brouillon, crayon à papier, ordinateur, appareil photo, etc.

Sur place

En général des vestiaires sont à disposition pour ranger vos affaires. Le matériel autorisé en salle de lecture étant restreint (pas de manteau, pas de stylo, pas de documents d’archive personnels).

Selon les cas, une place vous est attribuée ou bien vous choisissez vous même.

Une fois bien installé, le temps des commandes est venu. Vous demandez les cotes préparées auprès de la présidence de salle. De plus en plus, des systèmes informatisés permettent de commander directement. Mais vous n’obtiendrez pas les documents immédiatement. Il faut attendre la levée. A heure fixe, les documents sont remontés des archives, et mis à disposition des lecteurs.

Aux archives de Paris, il est possible de commander un maximum de 3 cotes par levée. Ensuite les documents sont remis un par un. Vous ne regretterez votre préparation qui vous permettra d’optimiser votre temps. Le nombre de levées dans la journée est fixe, et la dernière levée est en général vers 16H00.

 La présidence

Pour toute demande, il est possible de s’adresser à la présidence de la salle. Les archivistes vous orienteront dans les fonds et vous aideront dans vos recherches.

Pour des documents très fragiles, il est parfois nécessaire de les consulter dans le bureau de la présidence, qui s’assure du soin apporté à leur manipulation. Dans mon cas, il s’agissait de restreindre l’accès aux seules personnes recherchées. En effet à chaque cote de dossiers d’admission correspond un carton contenant plusieurs dossiers. La présidence ouvre le carton, et ne donne que le dossier demandé.

Les recherches

J’ai trouvé les dossiers d’admission contenant des informations très intéressantes. Entre autre, j’ai obtenu les agences de placement, ce qui devrait me permettre de récupérer les dossiers de placement. Les deux enfants ont été placés dans la Nièvre. Curiosité des archives, les dossiers de la Nièvre sont disponibles soient aux archives départementales du Val-De-Marne soient des Hauts-De-Seine, selon l’agence de placement. Dans mon cas cela sera le Val-De-Marne.

Le contenu du dossier d’admission de Eugène Prevost

Déception en milieu de journée. Le nombre de documents est limité à dix par jour. Un peu démuni, j’ai flâné dans la salle de lecture pour consulter les documents en libre accès.

Certains documents numérisés sont accessibles uniquement sur les ordinateurs mis à disposition en salle de lecture. Cela a été l’occasion de consulter les registres du recensement de 1946 dont l’accès est limité à la salle de lecture.

Petite surprise, j’ai découvert un fichier (au sens premier du terme) contenant les références des jugements de spoliation des juifs. En le consultant, j’ai trouvé des références à des membres de la branche Bachmann (du côté de mon grand-père maternel).

J’ai demandé à la présidence si ces documents étaient consultables. Coup de chance, ils sont numérisés et accessibles sur les ordinateurs de la salle de lecture. J’ai donc récupéré 3 jugements.

La journée a été riche en découvertes, et j’ai avancé d’un pas sur la recherche sur mes deux arrière-grands-parents issus de l’assistance. Je dois maintenant me rendre aux archives départementales du Val-De-Marne pour consulter leurs dossiers de placement.

Remerciements

Grâce à l’entraide entre généalogistes internautes, je n’aurai pas besoin de me déplacer. Un lecteur, qui se rend régulièrement aux archives du Val-De-Marne, a effectué les recherches. Malheureusement les dossiers ne sont pas disponibles. Je le remercie pour son aide.

4 commentaires sur “Journée aux archives départementales de Paris

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